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R:
Pour de la documentation ou des études sur l’évaluation de la dégradation du bois, vous pouvez contacter Préservation du bois Canada ou FPInnovations qui a aussi une bibliothèque de recherche en ligne. Sur le site du Conseil canadien du bois (CCB), vous trouverez aussi des études à long terme sur la durabilité du bois. Voici quelques liens utiles :
Q:
Où trouver de la documentation et des études sur l’évaluation de la condition du bois exposé aux éléments?
Fissures dues aux variations dimensionnelles

Cycles de contraction et de gonflement : la variation saisonnière dans l’humidité amène le bois à se gonfler et à se contracter. En résultat, il peut se fissurer en surface et à l’intérieur.

Problèmes graves : les fissures en surface sont seulement esthétiques, mais les fissures profondes ou les gerces qui atteignent le centre peuvent compromettre l’intégrité structurale en permettant à la moisissure de pénétrer en profondeur et de se loger dans le bois.

Problèmes du bois traité : pour le bois traité, les fissures larges peuvent exposer l’intérieur non traité et diminuer l’effet protecteur du traitement.
En inspectant bien le bois et en utilisant toutes les ressources à votre disposition, vous êtes en mesure d’évaluer la capacité structurale d’un bois qui a été exposé aux éléments.
Infestation d’insectes

Types d’infestations : les insectes fouisseurs comme les termites, les fourmis et les coccinelles sont particulièrement dommageables. Les espèces de bois sec sont communes au Sud et au Mexique, et celles de bois humides sont plus fréquentes en Colombie-Britannique et sur la côte Nord-Ouest du Pacifique.

Signes d’infestations : cherchez des trous, des tunnels et de l’effritement. Appuyez aussi sur la surface pour savoir si elle craque. Finalement, vérifiez s’il y a des insectes à l’œuvre à proximité de la structure. Les tunnels et les nids sont un signe qu’il y en a.

Traitement de préservation : beaucoup de traitements anti-moisissure offrent aussi une protection contre les attaques d’insectes, ce qui diminue le risque d’infestation.
Pourriture et moisissure

Signes de détérioration : cherchez des signes d’altération de la couleur, de champignons ou de moisissure, mais surtout des signes que le bois n’est plus solide ou dur. Ce sont des indications que l’humidité a pénétré pendant une période prolongée et que la biodégradation est entamée.


Vulnérabilités : portez une attention particulière au grain du bout des planches. C’est un endroit particulièrement propice à l’absorption d’humidité et à sa rétention à travers l’enchaînement des cycles d’humidité et de sécheresse.


Bois traité : si le bois est traité, la moisissure en surface est moins susceptible de pénétrer en profondeur. Souvent, il suffit de la nettoyer pour préserver l’intégrité du bois.
R:
Pour évaluer une structure en bois qui a été exposée aux éléments pendant longtemps et déterminer si elle s’est dégradée, il faut tenir compte de plusieurs facteurs. Pour savoir si le bois peut encore remplir son rôle structural, soyez attentif aux problèmes suivants :
Q:
De quoi devrais-je tenir compte dans l’évaluation d’une structure en bois exposée aux éléments pendant près de deux ans?
PLACE AUX QUESTIONS
Évaluation de la condition du bois exposé aux éléments
PLACE AUX QUESTIONS
En conclusion, bien que le nombre d’études sur les propriétés de résistance du bois mort en raison d’un incendie soit limité, lesnormes de conception en bois1 indiquentque pour le bois exposé à un incendie de bâtiment, la section résiduelle d’un élément en bois conserve sa résistance et peut supporter aux charges appliquées. Les arbres encore debout après un feu de forêt sont vulnérables en raison des différentes formes de dégradation, mais une coupe rapide permet de préserver leur intégrité et de les utiliser de différentes façons, y compris comme du bois de charpente.
Sources de gauche à droite :Buchanan, A.H. (2002). « Structural Design for Fire Safety », Université de Canterbury, Nouvelle-Zélande : John Wiley & Sons Ltd. 

EN 1995 (2004). « Eurocode 5 : Design of timber structures. » Normes, Comité européen de normalisation, British Standards Institution, BSI, Bruxelles.
1VoirEN 1995 (2004) Eurocode 5 : Design of timber structuresouCSA O86:24 – Engineering design in woodouFire Design Specification (FDS) 2024(en anglais)
Les faits scientifiques sur le bois brûlé
La chaleur a un effet temporaire et permanent sur le bois. Temporairement, parce que le bois est exposé à des températures élevées et à long terme, en raison de la dégradation thermique qui dépend de la durée de l’exposition. Sous la couche carbonisée, le bois a un fort gradient thermique. Par exemple, après un feu, la température du bois se maintient à 21 °C à environ 35 mm sous la couche carbonisée. Le facteur de réduction de l’Eurocode, KΘ, représente la portion du bois affectée par le feu qui se situe normalement à moins de 35 mm de la couche carbonisée. Plus loin à l’intérieur de l’arbre, la fibre de bois conserve sa résistance naturellement comme si elle n’avait pas été affectée par la chaleur.
Protection de l’écorce et coupe rapide
Lorsqu’une forêt brûle, l’écorce et la couche carbonisée externe protègent le cœur de l’arbre de la chaleur. Lorsque le bois est coupé rapidement après un feu de forêt, limitant ainsi les effets de la décomposition et des insectes, le bois interne, c’est-à-dire le bois qui n’a pas subi de pyrolyse, conserve ses propriétés naturelles.
Décomposition et insectes
La décomposition et les infestations d’insectes sont les principales causes de la dégradation qui réduit la résistance du bois à la suite d’un incendie. Les effets sont clairement visibles pendant la coupe et la transformation, ce qui signifie qu’une inspection visuelle permet d’éliminer facilement les arbres dégradés.
La carbonisation et les effets de la chaleur
La carbonisation survient surtout sur du bois déjà exposé par des blessures subies avant un feu de forêt
, ce qui signifie qu’elle affecte seulement une fraction des arbres. Les principales menaces à l’intégrité structurelle du bois tué par le feu sont la décomposition, les insectes et l’altération en raison des intempéries qui détériorent progressivement les arbres qui ne sont pas coupés assez rapidement. Finalement, le degré de détérioration dépend de nombreux facteurs, dont l’espèce, la taille, la gravité des brûlures et les caractéristiques du site.
La fréquence des feux de forêt augmente pendant la saison chaude, ce qui renouvelle l’intérêt pour l’utilisation du bois toujours debout après le passage de l’incendie. Il est crucial de comprendre comment il est possible de le valoriser pour éviter le gaspillage de ces arbres. 

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y a aucune preuve que le bois provenant d’arbres morts en raison d’un feu est de moins bonne qualité. Même si les études sur les propriétés de résistance de ce type de bois ne sont pas nombreuses, il y en a déjà eu une bonne quantité sur les restes d’un incendie de bâtiment. 

Dans le cas d’un incendie de bâtiment, la section restante d’un élément de bois massif (comme un panneau, une colonne ou une poutre) conserve sa résistance et peut continuer à supporter une charge appliquée lorsque la conception en tient compte. Par section restante, on entend le bois imbrûlé sous la couche carbonisée et la zone de pyrolyse. En raison de la faible conductivité thermique du bois, les températures élevées n’affectent pas l’intégrité structurelle du bois massif à une certaine distance de la couche carbonisée. Le même principe s’applique au bois debout après un feu de forêt.
R:
Y a-t-il modification des propriétés structurelles?
Quelles sont les conséquences d’un feu de forêt sur l’usage final du bois récolté sur des arbres tués par le feu?
Q:
R:
Pour de la documentation ou des études sur l’évaluation de la dégradation du bois, vous pouvez contacter Préservation du bois Canada ou FPInnovations qui a aussi une bibliothèque de recherche en ligne. Sur le site du Conseil canadien du bois (CCB), vous trouverez aussi des études à long terme sur la durabilité du bois. Voici quelques liens utiles :
Q:
Où trouver de la documentation et des études sur l’évaluation de la condition du bois exposé aux éléments?
Fissures dues aux variations dimensionnelles

Cycles de contraction et de gonflement :la variation saisonnière dans l’humidité amène le bois à se gonfler et à se contracter. En résultat, il peut se fissurer en surface et à l’intérieur.

Problèmes graves :les fissures en surface sont seulement esthétiques, mais les fissures profondes ou les gerces qui atteignent le centre peuvent compromettre l’intégrité structurale en permettant à la moisissure de pénétrer en profondeur et de se loger dans le bois.

Problèmes du bois traité :pour le bois traité, les fissures larges peuvent exposer l’intérieur non traité et diminuer l’effet protecteur du traitement.
En inspectant bien le bois et en utilisant toutes les ressources à votre disposition, vous êtes en mesure d’évaluer la capacité structurale d’un bois qui a été exposé aux éléments.
Infestation d’insectes
Types d’infestations :les insectes fouisseurs comme les termites, les fourmis et les coccinelles sont particulièrement dommageables. Les espèces de bois sec sont communes au Sud et au Mexique, et celles de bois humides sont plus fréquentes en Colombie-Britannique et sur la côte Nord-Ouest du Pacifique.

Signes d’infestations :cherchez des trous, des tunnels et de l’effritement. Appuyez aussi sur la surface pour savoir si elle craque. Finalement, vérifiez s’il y a des insectes à l’œuvre à proximité de la structure. Les tunnels et les nids sont un signe qu’il y en a.·

Traitement de préservation :beaucoup de traitements anti-moisissure offrent aussi une protection contre les attaques d’insectes, ce qui diminue le risque d’infestation.
R:
Pour évaluer une structure en bois qui a été exposée aux éléments pendant longtemps et déterminer si elle s’est dégradée, il faut tenir compte de plusieurs facteurs. Pour savoir si le bois peut encore remplir son rôle structural, soyez attentif aux problèmes suivants :
PLACE AUX QUESTIONS
Q:
De quoi devrais-je tenir compte dans l’évaluation d’une structure en bois exposée aux éléments pendant près de deux ans?
Pourriture et moisissure
Signes de détérioration :
cherchez des signes d’altération de la couleur, de champignons ou de moisissure, mais surtout des signes que le bois n’est plus solide ou dur. Ce sont des indications que l’humidité a pénétré pendant une période prolongée et que la biodégradation est entamée.

Vulnérabilités :portez une attention particulière au grain du bout des planches. C’est un endroit particulièrement propice à l’absorption d’humidité et à sa rétention à travers l’enchaînement des cycles d’humidité et de sécheresse.

Bois traité :si le bois est traité, la moisissure en surface est moins susceptible de pénétrer en profondeur. Souvent, il suffit de la nettoyer pour préserver l’intégrité du bois.
Évaluation de la condition du bois exposé aux éléments
En conclusion, bien que le nombre d’études sur les propriétés de résistance du bois mort en raison d’un incendie soit limité, lesnormes de conception en bois1 indiquentque pour le bois exposé à un incendie de bâtiment, la section résiduelle d’un élément en bois conserve sa résistance et peut supporter aux charges appliquées. Les arbres encore debout après un feu de forêt sont vulnérables en raison des différentes formes de dégradation, mais une coupe rapide permet de préserver leur intégrité et de les utiliser de différentes façons, y compris comme du bois de charpente.
Sources de gauche à droite :Buchanan, A.H. (2002). « Structural Design for Fire Safety », Université de Canterbury, Nouvelle-Zélande : John Wiley & Sons Ltd. 

EN 1995 (2004). « Eurocode 5 : Design of timber structures. » Normes, Comité européen de normalisation, British Standards Institution, BSI, Bruxelles.
1VoirEN 1995 (2004) Eurocode 5 : Design of timber structuresouCSA O86:24 – Engineering design in woodouFire Design Specification (FDS) 2024(en anglais)
Les faits scientifiques sur le bois brûlé
La chaleur a un effet temporaire et permanent sur le bois. Temporairement, parce que le bois est exposé à des températures élevées et à long terme, en raison de la dégradation thermique qui dépend de la durée de l’exposition. Sous la couche carbonisée, le bois a un fort gradient thermique. Par exemple, après un feu, la température du bois se maintient à 21 °C à environ 35 mm sous la couche carbonisée. Le facteur de réduction de l’Eurocode, KΘ, représente la portion du bois affectée par le feu qui se situe normalement à moins de 35 mm de la couche carbonisée. Plus loin à l’intérieur de l’arbre, la fibre de bois conserve sa résistance naturellement comme si elle n’avait pas été affectée par la chaleur.
Protection de l’écorce et coupe rapide
Lorsqu’une forêt brûle, l’écorce et la couche carbonisée externe protègent le cœur de l’arbre de la chaleur. Lorsque le bois est coupé rapidement après un feu de forêt, limitant ainsi les effets de la décomposition et des insectes, le bois interne, c’est-à-dire le bois qui n’a pas subi de pyrolyse, conserve ses propriétés naturelles.
Décomposition et insectes
La décomposition et les infestations d’insectes sont les principales causes de la dégradation qui réduit la résistance du bois à la suite d’un incendie. Les effets sont clairement visibles pendant la coupe et la transformation, ce qui signifie qu’une inspection visuelle permet d’éliminer facilement les arbres dégradés.
La carbonisation et les effets de la chaleur
La carbonisation survient surtout sur du bois déjà exposé par des blessures subies avant un feu de forêt
, ce qui signifie qu’elle affecte seulement une fraction des arbres. Les principales menaces à l’intégrité structurelle du bois tué par le feu sont la décomposition, les insectes et l’altération en raison des intempéries qui détériorent progressivement les arbres qui ne sont pas coupés assez rapidement. Finalement, le degré de détérioration dépend de nombreux facteurs, dont l’espèce, la taille, la gravité des brûlures et les caractéristiques du site.
As the incidence of forest fires rises during fire season, there’s renewed interest in the potential uses of standing timber left in fires’ aftermath. Understanding how this fire-killed wood can be utilized as lumber is crucial for ensuring these trees are not wasted and can be put to productive use.

Currently, there is no evidence that lumber made from fire-killed trees displays reduced design properties. And though research into the strength properties of this wood is limited, there has been extensive testing on the strength properties of building components after a structural fire.

In a building fire scenario, the residual section of a mass timber element—such as a panel, column, or beam—retains its strength properties and can continue to bear applied loads when designed accordingly. This residual section consists of the unburned wood beneath the char layer and the pyrolysis zone. Due to wood’s low thermal conductivity, the high temperatures don’t affect the structural integrity of the solid wood at a certain distance underneath the charred portion. The same principles hold true for standing trees in a forest after a wildfire.
R:
Y a-t-il modification des propriétés structurelles?
Quelles sont les conséquences d’un feu de forêt sur l’usage final du bois récolté sur des arbres tués par le feu?
Q:
PLACE AUX QUESTIONS