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Solive de toit ou
un chevron de toit ?

Pourriez-vous expliquer la différence entre une solive de toit et un chevron de toit?   Si possible en lien avec le Code du bâtiment de l’Ontario? Selon moi, la solive de toit est finie autrement qu’avec des panneaux OSB ou de contreplaqué sur sa partie inférieure, tandis que le chevron de toit n’ont pas de finis.

Les termes « solive de toit » et « chevron de toit » s’emploient traditionnellement pour désigner des toitures construites sur place à partir de bois d’œuvre, contrairement aux fermes de toit préfabriquées qui sont aujourd’hui les plus couramment utilisées.

Le Canadian Wood Frame Construction Manual de 1968 définit le chevron comme « un élément structurel de toiture d’une épaisseur nominale généralement de 2 pouces conçu pour supporter les charges de toiture, mais pas les finitions de plafond. » Les chevrons sont généralement des éléments inclinés qui soutiennent le revêtement et la finition du toit.

Une solive est « un membre horizontal en bois, habituellement d’une épaisseur nominale de 2 pouces, destiné à porter un plancher, un plafond ou une toiture ». Les solives de plafond lient la charpente du toit et supportent généralement les finitions de plafond ainsi que l’isolation.

Le Canadian Wood Frame Construction Manual précise que « lorsque les chevrons font office de solives de plafond, ils sont appelés “solives de toit”. Leurs dimensions sont définies en fonction des charges supportées par le plafond et la toiture. ». Par conséquent, pour les toits plats ou les plafonds cathédrale, les chevrons qui soutiennent l’isolant et le gypse remplissent les fonctions de chevron et de solive de toit. Cela dit, en tant que solive de toit, l’élément supporte un surplus de charge et peut donc être plus volumineux. Selon le Canadian Wood Frame Construction Manual, « bien que les chevrons soient dimensionnés pour résister aux charges, leur profondeur pourrait être insuffisante pour assurer une isolation et une ventilation optimales de la toiture. » On préconise alors l’usage de bois plus larges ou de matériaux d’ingénierie ».

Le tableau 9.23.3.4 du Code du bâtiment de l’Ontario spécifie les normes de clouage pour les structures telles que chevrons de toit, fermes de toiture ou solives de toit. Le choix entre ces éléments dépend de la conception du toit et de l’endroit où il repose sur les murs porteurs.

En bref, si la partie inclinée d’un toit soutient uniquement le revêtement et les matériaux de couverture, c’est un chevron de toit. Si l’élément supporte l’isolant ainsi que la finition du plafond, il s’agit alors d’une solive de toit. Si l’élément est horizontal, lie les chevrons du toit entre eux et supporte les finitions de plafond, c’est une solive de toit.

How can one determine the Fire Resistance Rating (FRR) and Sound Transmission Coefficient (STC) ratings for wood stud shear walls that include plywood on one or both sides and are finished with gypsum? To achieve a 1-hour rating, is it possible to use an existing tested gypsum assembly to meet both FRR and STC requirements and simply add plywood without affecting the ratings? Is there a better way to determine the FRR and STC ratings in this scenario?

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L’indice de résistance au feu et le coefficient de transmission acoustique des murs à ossature en bois

Comment déterminer l’indice de résistance au feu et le coefficient de transmission acoustique des murs à ossature en bois, revêtus de contreplaqué sur un ou deux côtés, et finis avec des plaques de plâtre?

L’ajout de contreplaqué à une structure déjà testée avec des plaques de plâtre permettrait-il de conserver une résistance au feu d’une heure et de répondre aux exigences de l’indice de résistance au feu et du coefficient de transmission acoustique?

Y a-t-il une meilleure façon de déterminer l’indice de résistance au feu et le coefficient de transmission acoustique dans ce contexte?

Comme l’indice de résistance au feu requis est d’une heure, on peut utiliser la méthode fondée sur la somme des éléments contribuants expliquée dans le Code national du bâtiment (Annexe D, D-2.3). Cette méthode permet de déterminer la résistance au feu des éléments de construction en additionnant les durées de résistance au feu attribuées à chaque composant d’un assemblage.

La méthode fondée sur la somme des éléments contribuants ne traite pas des panneaux de contreventement. Cependant, selon un rapport du Conseil national de recherche du Canada intitulé:




L’ajout d’une membrane OSB à une paroi à ossature en bois (essai d’assemblage no 1) a eu un effet positif sur l’indice de résistance au feu, comparativement à une paroi sans membrane (essai pour les murs no 4).

Les résultats des essais indiquent que l’application d’une membrane de revêtement sur un mur ayant une résistance au feu d’une heure n’a aucun effet négatif sur sa classification et pourrait dans certains cas la renforcer.

Pour ce qui est de l’isolation acoustique, la note 13 des tableaux Fire and Sounds Part 9 précise que l’ajout d’une membrane de revêtement diminue le coefficient de transmission acoustique.



Si un matériau de contreventement, comme du bois en diagonale, du contreplaqué, de l’OSB, des plaques de gypse ou un revêtement en fibres, est placé sur la face intérieure d’une rangée de montants dans des murs à double ossature, le classement lié au coefficient de transmission acoustique diminue de 3 pour tout assemblage comportant des matériaux absorbants dans les deux rangées ou dans celle opposée à celle recevant le matériau de contreventement. L’ajout de ces couches sur les deux faces internes des montants risque de réduire considérablement le coefficient de transmission acoustique. Cependant, les données disponibles sont insuffisantes pour établir un classement pour ce coefficient dans cette situation. 

Pour évaluer l’impact des panneaux de contreventement sur l’indice de transmission du son (ITS) de l’assemblage, il est recommandé de solliciter une expertise technique indépendante.

 Voici un exemple d’assemblage qui présente une résistance au feu d’une heure et un indice de transmission du son de 45 :

1. Ossature en montants porteurs de 400 mm d’entraxe.
2. Mur rempli d’isolant en fibres de cellulose.
3. Profilés métalliques résilients de 600 mm d’entraxe.
4. Une plaque de gypse de type X (15,9 mm d’épaisseur) appliquée côté intérieur.

Voici un exemple d’une configuration à deux plaques de plâtre offrant une résistance au feu de 65 minutes et un indice de transmission du son de 55 :

1. Ossature en montants porteurs de 600 mm d’entraxe.
2. Mur rempli d’un isolant en fibres de verre.
3. Profilés métalliques résilients de 400 mm d’entraxe.
4. Deux plaques de gypse de type X (12,7 mm) installées sur le côté intérieur.
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Solive de toit ou un chevron de toit ?

Pourriez-vous expliquer la différence entre une solive de toit et un chevron de toit? Si possible en lien avec le Code du bâtiment de l’Ontario? Selon moi, la solive de toit est finie autrement qu’avec des panneaux OSB ou de contreplaqué sur sa partie inférieure, tandis que le chevron de toit n’ont pas de finis.

Les termes « solive de toit » et « chevron de toit » s’emploient traditionnellement pour désigner des toitures construites sur place à partir de bois d’œuvre, contrairement aux fermes de toit préfabriquées qui sont aujourd’hui les plus couramment utilisées.

Le Canadian Wood Frame Construction Manual de 1968 définit le chevron comme « un élément structurel de toiture d’une épaisseur nominale généralement de 2 pouces conçu pour supporter les charges de toiture, mais pas les finitions de plafond. » Les chevrons sont généralement des éléments inclinés qui soutiennent le revêtement et la finition du toit.

Une solive est « un membre horizontal en bois, habituellement d’une épaisseur nominale de 2 pouces, destiné à porter un plancher, un plafond ou une toiture ». Les solives de plafond lient la charpente du toit et supportent généralement les finitions de plafond ainsi que l’isolation.

Le Canadian Wood Frame Construction Manual précise que « lorsque les chevrons font office de solives de plafond, ils sont appelés “solives de toit”. Leurs dimensions sont définies en fonction des charges supportées par le plafond et la toiture. ». Par conséquent, pour les toits plats ou les plafonds cathédrale, les chevrons qui soutiennent l’isolant et le gypse remplissent les fonctions de chevron et de solive de toit. Cela dit, en tant que solive de toit, l’élément supporte un surplus de charge et peut donc être plus volumineux. Selon le Canadian Wood Frame Construction Manual, « bien que les chevrons soient dimensionnés pour résister aux charges, leur profondeur pourrait être insuffisante pour assurer une isolation et une ventilation optimales de la toiture. » On préconise alors l’usage de bois plus larges ou de matériaux d’ingénierie ».

Le tableau 9.23.3.4 du Code du bâtiment de l’Ontario spécifie les normes de clouage pour les structures telles que chevrons de toit, fermes de toiture ou solives de toit. Le choix entre ces éléments dépend de la conception du toit et de l’endroit où il repose sur les murs porteurs.

En bref, si la partie inclinée d’un toit soutient uniquement le revêtement et les matériaux de couverture, c’est un chevron de toit. Si l’élément supporte l’isolant ainsi que la finition du plafond, il s’agit alors d’une solive de toit. Si l’élément est horizontal, lie les chevrons du toit entre eux et supporte les finitions de plafond, c’est une solive de toit.

Si un matériau de contreventement, comme du bois en diagonale, du contreplaqué, de l’OSB, des plaques de gypse ou un revêtement en fibres, est placé sur la face intérieure d’une rangée de montants dans des murs à double ossature, le classement lié au coefficient de transmission acoustique diminue de 3 pour tout assemblage comportant des matériaux absorbants dans les deux rangées ou dans celle opposée à celle recevant le matériau de contreventement. L’ajout de ces couches sur les deux faces internes des montants risque de réduire considérablement le coefficient de transmission acoustique. Cependant, les données disponibles sont insuffisantes pour établir un classement pour ce coefficient dans cette situation. 

L’indice de résistance au feu et le coefficient de transmission acoustique des murs à ossature en bois

Comme l’indice de résistance au feu requis est d’une heure, on peut utiliser la méthode fondée sur la somme des éléments contribuants expliquée dans le Code national du bâtiment (Annexe D, D-2.3). Cette méthode permet de déterminer la résistance au feu des éléments de construction en additionnant les durées de résistance au feu attribuées à chaque composant d’un assemblage.

La méthode fondée sur la somme des éléments contribuants ne traite pas des panneaux de contreventement. Cependant, selon un rapport du Conseil national de recherche du Canada intitulé:









L’ajout d’une membrane OSB à une paroi à ossature en bois (essai d’assemblage no 1) a eu un effet positif sur l’indice de résistance au feu, comparativement à une paroi sans membrane (essai pour les murs no 4).

Les résultats des essais indiquent que l’application d’une membrane de revêtement sur un mur ayant une résistance au feu d’une heure n’a aucun effet négatif sur sa classification et pourrait dans certains cas la renforcer.

Pour ce qui est de l’isolation acoustique, la note 13 des tableaux Fire and Sounds Part 9 précise que l’ajout d’une membrane de revêtement diminue le coefficient de transmission acoustique.



How can one determine the Fire Resistance Rating (FRR) and Sound Transmission Coefficient (STC) ratings for wood stud shear walls that include plywood on one or both sides and are finished with gypsum? To achieve a 1-hour rating, is it possible to use an existing tested gypsum assembly to meet both FRR and STC requirements and simply add plywood without affecting the ratings? Is there a better way to determine the FRR and STC ratings in this scenario?

Pour évaluer l’impact des panneaux de contreventement sur l’indice de transmission du son (ITS) de l’assemblage, il est recommandé de solliciter une expertise technique indépendante.

 Voici un exemple d’assemblage qui présente une résistance au feu d’une heure et un indice de transmission du son de 45 :

Voici un exemple d’une configuration à deux plaques de plâtre offrant une résistance au feu de 65 minutes et un indice de transmission du son de 55 :
1. Ossature en montants porteurs de 600 mm d’entraxe.


2. Mur rempli d’un isolant en fibres de verre.


3. Profilés métalliques résilients de 400 mm d’entraxe.


4. Deux plaques de gypse de type X (12,7 mm) installées sur le côté intérieur.

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A:
As only a one-hour FRR is required, the component additive method (CAM) spelled out in the National Building Code (D-2.3, Appendix D) can be used. The CAM is used to determine the fire resistance rating of building components by adding together the fire resistance times assigned to individual components within an assembly.

1. Ossature en montants porteurs de 400 mm d’entraxe.


2. Mur rempli d’isolant en fibres de cellulose.


3. Profilés métalliques résilients de 600 mm d’entraxe.


4. Une plaque de gypse de type X (15,9 mm d’épaisseur) appliquée côté intérieur.