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Le bois est un matériau renouvelable et local avec une faible empreinte carbone ce qui en fait un allié de taille dans la lutte aux changements climatiques. Au-delà de ses performances environnementales, le bois facilite la préfabrication, simplifie les éléments de fondations et de finitions et permet une meilleure isolation thermique.

Comment les arbres stockent du carbone ?

Le bois est l’un des seuls matériaux de construction capable d’emmagasiner du carbone, et ce, durant toute sa durée de vie. En effet, par le processus de la photosynthèse, l’arbre absorbe le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère et le transforme en oxygène (O2). Il utilise ensuite le carbone (C) du CO2 pour constituer sa matière (le bois) et ainsi lui permettre de croître. En général, on estime que 1 m3de bois permet de séquestrer un peu moins de 1 tonne de CO2. Une fois à maturité, l’arbre réduit sa croissance et son efficacité à séquestrer le carbone. Après 75 à 120 ans de vie, l’arbre finira par mourir et se décomposer naturellement, aidé par des champignons et/ou des insectes, ou avant s’il n’est pas brûlé au cours d’un incendie de forêt.

C’est ainsi, qu’une bonne partie du carbone accumulé au cours de sa vie sera retourné dans l’atmosphère sous forme de CO2, bouclant ainsi le cycle du carbone forestier. L’arbre récolté est donc remplacé par un plus jeune, commençant ainsi un nouveau cycle de séquestration de carbone. En utilisant le bois comme matériau de construction, on retarde le moment lors duquel ce carbone sera libéré ou réémis dans l’atmosphère. Il est donc possible de prolonger le stockage du carbone forestier au-delà de la vie de l’arbre en l’utilisant comme un matériau de construction.

Up-angled photo of a forest

Pourquoi utiliser le bois dans la construction ?

Building framed in wood against a blue sky

Les matériaux utilisés dans le secteur de la construction tels que l’acier ou le béton engendrent une importante quantité d’émissions GES sur toute leur durée de vie due à l’extraction des matières premières, à la phase de transformation, à l’utilisation et à la fin de vie. À l’inverse, le bois, en plus d’avoir une faible empreinte carbone, ne génère qu’une petite quantité d’émissions de GES liées à la phase de récolte et de transformation des produits. Non seulement il est capable de stocker du carbone, mais il l’emmagasine durant toute la durée de vie du produit.

Pour donner une base comparative valable entre les trois matériaux, acier, béton et bois, Cecobois a comparé à l’aide de l’outil GESTIMAT, une poutre sur appui simple avec un cas de chargement standard (14,4 kN/m) et une portée standard (7,3 m). Pour une poutre supportant la même charge et ayant la même portée, le bois lamellé-collé génère seulement 78 kg éq. de CO2 versus le béton armé et l’acier avec respectivement 444 et 537 kg éq. de CO2, une réduction de plus de 80 %. De plus, cette même poutre en bois stockera 545 kg de CO2 pour sa durée de vie.

Résultats des émissions de GES pour la fabrication d’une poutre, en considérant des scénarios en bois lamellé-collé, en béton armé et en acier.

Les avantages de construire en bois

FACILITE LA PRÉFABRICATION

La préfabrication est une pratique de construction permettant d’assembler plusieurs composants du bâtiment, construits en usine, directement sur le chantier. Cette pratique offre de nombreux avantages tels qu’une meilleure gestion des coûts et du temps, un environnement de travail sécuritaire, une meilleure productivité, une meilleure qualité, une rapidité de construction et une réduction de la quantité de déchets générés. Le bois est un matériau qui se prête bien à la préfabrication car en usine, il est possible d’optimiser le calcul pour la découpe. Ainsi, les pertes de matériaux générées par la découpe sont plus facilement triées et réintégrées dans la chaîne de production que si elles avaient été générées sur le chantier de construction.

SIMPLIFIE LES FONDATIONS ET LES ÉLÉMENTS DE FINITION

Les structures en bois étant nettement plus légères que celles en acier ou en béton, elles peuvent permettre de réduire la complexité des fondations. Cet avantage peut s’avérer particulièrement déterminant dans des projets réalisés sur des terrains offrant une faible capacité portante ou ceux nécessitant l’ajout d’un étage sur un bâtiment déjà existant. En raison de leur résistance naturelle au feu, les structures en bois lamellé-collé ou en bois lamellé-croisé sont souvent laissées apparentes, nécessitant ainsi moins d’éléments de finition que d’autres systèmes structuraux. Ces système structuraux ajoutent ainsi un caractère chaleureux au bâtiment, en lui conférant une valeur ajoutée.

PERMET UNE ISOLATION THERMIQUE SUPÉRIEURE

Outre l’importance du carbone intrinsèque, l’efficacité énergétique des bâtiments demeure une considération primordiale dans le PEV 2030. En effet, ce plan incite à réduire la consommation énergétique des bâtiments. Cela dit, utiliser moins d’énergie requiert de mieux isoler. La résistance thermique du bois étant 500 fois plus grande que celle de l’acier et 7 fois plus grande que celle du béton démontre que son utilisation dans des produits structuraux permet de réduire les ponts thermiques et de faciliter la mise en place d’une isolation thermique efficace. Ainsi, la diminution du transfert de chaleur à travers les parois des bâtiments réduit la consommation d’énergie pour le chauffage et la ventilation, tout en augmentant le confort des usagers. Cette propriété naturelle du bois est aussi mise de l’avant dans le développement de différents panneaux isolants biosourcés.

Les avantages de construire en bois

Pourquoi utiliser le bois dans la construction ?

Comment les arbres stockent du carbone ?

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Le bois est l’un des seuls matériaux de construction capable d’emmagasiner du carbone, et ce, durant toute sa durée de vie. En effet, par le processus de la photosynthèse, l’arbre absorbe le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère et le transforme en oxygène (O2). Il utilise ensuite le carbone (C) du CO2 pour constituer sa matière (le bois) et ainsi lui permettre de croître. En général, on estime que 1 m3de bois permet de séquestrer un peu moins de 1 tonne de CO2. Une fois à maturité, l’arbre réduit sa croissance et son efficacité à séquestrer le carbone. Après 75 à 120 ans de vie, l’arbre finira par mourir et se décomposer naturellement, aidé par des champignons et/ou des insectes, ou avant s’il n’est pas brûlé au cours d’un incendie de forêt.

C’est ainsi, qu’une bonne partie du carbone accumulé au cours de sa vie sera retourné dans l’atmosphère sous forme de CO2, bouclant ainsi le cycle du carbone forestier. L’arbre récolté est donc remplacé par un plus jeune, commençant ainsi un nouveau cycle de séquestration de carbone. En utilisant le bois comme matériau de construction, on retarde le moment lors duquel ce carbone sera libéré ou réémis dans l’atmosphère. Il est donc possible de prolonger le stockage du carbone forestier au-delà de la vie de l’arbre en l’utilisant comme un matériau de construction.

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Les matériaux utilisés dans le secteur de la construction tels que l’acier ou le béton engendrent une importante quantité d’émissions GES sur toute leur durée de vie due à l’extraction des matières premières, à la phase de transformation, à l’utilisation et à la fin de vie. À l’inverse, le bois, en plus d’avoir une faible empreinte carbone, ne génère qu’une petite quantité d’émissions de GES liées à la phase de récolte et de transformation des produits. Non seulement il est capable de stocker du carbone, mais il l’emmagasine durant toute la durée de vie du produit.

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Pour donner une base comparative valable entre les trois matériaux, acier, béton et bois, Cecobois a comparé à l’aide de l’outil GESTIMAT, une poutre sur appui simple avec un cas de chargement standard (14,4 kN/m) et une portée standard (7,3 m). Pour une poutre supportant la même charge et ayant la même portée, le bois lamellé-collé génère seulement 78 kg éq. de CO2 versus le béton armé et l’acier avec respectivement 444 et 537 kg éq. de CO2, une réduction de plus de 80 %. De plus, cette même poutre en bois stockera 545 kg de CO2 pour sa durée de vie.

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FACILITE LA PRÉFABRICATION

La préfabrication est une pratique de construction permettant d’assembler plusieurs composants du bâtiment, construits en usine, directement sur le chantier. Cette pratique offre de nombreux avantages tels qu’une meilleure gestion des coûts et du temps, un environnement de travail sécuritaire, une meilleure productivité, une meilleure qualité, une rapidité de construction et une réduction de la quantité de déchets générés. Le bois est un matériau qui se prête bien à la préfabrication car en usine, il est possible d’optimiser le calcul pour la découpe. Ainsi, les pertes de matériaux générées par la découpe sont plus facilement triées et réintégrées dans la chaîne de production que si elles avaient été générées sur le chantier de construction.

SIMPLIFIE LES FONDATIONS ET LES ÉLÉMENTS DE FINITION

Les structures en bois étant nettement plus légères que celles en acier ou en béton, elles peuvent permettre de réduire la complexité des fondations. Cet avantage peut s’avérer particulièrement déterminant dans des projets réalisés sur des terrains offrant une faible capacité portante ou ceux nécessitant l’ajout d’un étage sur un bâtiment déjà existant. En raison de leur résistance naturelle au feu, les structures en bois lamellé-collé ou en bois lamellé-croisé sont souvent laissées apparentes, nécessitant ainsi moins d’éléments de finition que d’autres systèmes structuraux. Ces système structuraux ajoutent ainsi un caractère chaleureux au bâtiment, en lui conférant une valeur ajoutée.

PERMET UNE ISOLATION THERMIQUE SUPÉRIEURE

Outre l’importance du carbone intrinsèque, l’efficacité énergétique des bâtiments demeure une considération primordiale dans le PEV 2030. En effet, ce plan incite à réduire la consommation énergétique des bâtiments. Cela dit, utiliser moins d’énergie requiert de mieux isoler. La résistance thermique du bois étant 500 fois plus grande que celle de l’acier et 7 fois plus grande que celle du béton démontre que son utilisation dans des produits structuraux permet de réduire les ponts thermiques et de faciliter la mise en place d’une isolation thermique efficace. Ainsi, la diminution du transfert de chaleur à travers les parois des bâtiments réduit la consommation d’énergie pour le chauffage et la ventilation, tout en augmentant le confort des usagers. Cette propriété naturelle du bois est aussi mise de l’avant dans le développement de différents panneaux isolants biosourcés.

Le bois est un matériau renouvelable et local avec une faible empreinte carbone ce qui en fait un allié de taille dans la lutte aux changements climatiques. Au-delà de ses performances environnementales, le bois facilite la préfabrication, simplifie les éléments de fondations et de finitions et permet une meilleure isolation thermique.